L’athlétisme vise quatre grandes fonctions corporelles : marcher, courir, sauter, lancer. Ces gestes naturels deviennent athlétiques dès lors qu’ils se mesurent en performances individuelles et donnent lieu à des compétitions où les records sont remis en jeu. Discipline maitresse des jeux olympiques, l’athlétisme est un sport universellement pratiqué. Universel dans le temps et universel dans l’espace du fait de la simplicité des moyens qu’il requiert.
L’esprit champion
L’objectif assigné à l’athlète est de dépasser la performance physique de ses adversaires en termes de vitesse, d’endurance, de distance, de longueur ou de hauteur. Le terme grec « athlos » ne signifie-t-il pas combat ? Marcher ou courir le plus longtemps et le plus loin possible, ou lancer son javelot le plus loin et le plus précisément possible, ne sont-ils pas des objectifs eux-mêmes dérivés de la guerre ? On dira selon les bords que cet esprit est à présent édulcoré ou dépassé… mais pas pour tout le monde.
L’esprit sportif
Les athlètes s’affrontent par catégorie d’âge. Ouvert à tous, l’athlétisme donne toutes les chances de réussir, esprit sportif oblige. En revanche, pour les plus jeunes d’entre eux, la découverte remplace la compétition. Les activités sont adaptées au développement de l’enfant, sans spécialisation ni élitisme qui seraient nuisibles à son équilibre.
L’esprit loisir
Parallèlement à la compétition entre athlètes, au-delà de la formation d’un corps d’athlète et en dehors de tout esprit de compétition, l’athlétisme se rédécouvre aujourd’hui dans une pratique ludique ou à visée thérapeutique. Basés sur le travail des fonctions naturelles du corps, des exercices d’athlétismes sont proposés pour les rééducations fonctionnelles et les remises en forme. Améliorer sa condition physique, retrouver l’équilibre, le souffle et sa toncité musculaire intéressent aujourd’hui un plus large public.